Action sociale : les priorités de l’AGIRC-ARRCO
Droit des personnes malades
Pour les caisses AGIRC et ARRCO, « la période 2014 à 2018 s’annonce délicate : d’une part compte tenu des enjeux globaux pour la retraite complémentaire, et d’autre part compte tenu de la situation socio-économique d’une partie des ressortissants des régimes de retraite complémentaire. » Quatre orientations ont été définies : soutenir le retour à l’emploi des actifs les plus fragiles ; donner les clefs du bien vieillir ; aider les aidants familiaux ; accompagner le grand âge en perte d’autonomie. « Le tout domicile ou le tout établissement demeure une réalité contrainte par manque d’alternatives structurées », écrivent les caisses. « Des études en cours sur l’évaluation des besoins formulés à l’occasion des plans d’aide personnalisés établis par les régimes de base montrent la nécessité d’une diversification de l’offre au domicile, dans un contexte émergeant de nouvelles formes d’habitat collectif ou diffus, intégrant services et bâti adapté. » « Mais, même avec une réponse structurée à domicile, face aux situations les plus complexes comme celles liées à la maladie d’Alzheimer, comment et jusqu’où faire émerger des réponses prenant en compte la situation des aidants ? Enfin, en établissement, tout comme à domicile, certaines situations sont banalisées bien qu’elles génèrent de réelles difficultés de vie pour la population fragilisée ou en perte d’autonomie. Il en est ainsi, par exemple, des troubles sensoriels, de l’état de santé bucco-dentaire, de la perte du lien social ou encore de la solidarité. Ces sujets, perçus comme secondaires avec une certaine fatalité, représentent autant de voies pour l’amélioration de la vie quotidienne ou l’accompagnement de la perte d’autonomie à domicile ou en établissement. »
AGIRC-ARRCO. Action sociale. Orientations prioritaires 2014-2018. www.agirc-arrco.fr/fileadmin/agircarrco/documents/circulaires/agirc_arrco/2014/201403das.pdf (texte intégral). Décembre 2013.