Accueil de jour et relation de parenté : quel lien ?
Échos d'ailleurs
L’équipe de Steven Zarit, du département des études de développement humain et des études sur la famille de l’Université d’Etat de Pennsylvanie (Etats-Unis) a comparé, dans une étude quasi-expérimentale portant sur trois cent quarante-et-un participants, un groupe d’aidants ayant inscrit la personne malade dont ils s’occupent à un accueil de jour, et un groupe témoin d’aidants non utilisateurs du service. Les chercheurs observent que la relation de parenté (kin relation) affecte la réponse à l’intervention de façon multiple. Par rapport au groupe témoin, les femmes et les filles utilisatrices de l’accueil de jour présentent moins de symptômes dépressifs à trois mois et à un an, moins de sentiment de surcharge au cours du temps, l’effet étant plus prononcé chez les filles. Le déclin de l’affect positif est considérable chez les épouses utilisatrices de l’accueil de jour. Pour l’équipe de Steven Zarit, la relation de parenté a une influence importante sur la réponse de l’aidant, et mérite attention pour la conception et l’évaluation des interventions qui leurs sont destinées.
Kim K et al. Kin relationship of caregivers and people with dementia: stress and response to intervention. Int J Geriatr Psychiatry, 15 février 2011. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21322030.