Accompagnement : la relève
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
Durant l’année 2009, cinq mille huit cents étudiants se sont inscrits à une formation d’auxiliaire de vie sociale (AVS), sept mille trois cents à une formation d’aide médico-psychologique (AMP) et vingt-quatre mille deux cents à une formation d’aide-soignant (AS), principalement en Ile-de-France, en Rhône-Alpes et en Provence-Alpes-Côte d’Azur, selon une étude de Sandra Nahon, de la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES). En dix ans, l’offre de formation à ces métiers et le nombre de diplômés ont fortement augmenté. Les étudiants aides-soignants sont les plus diplômés, quatre sur dix ayant au moins le baccalauréat à leur entrée en formation. Ces formations sont particulièrement féminisées. Les étudiants y sont aussi plus âgés que ceux des autres formations sociales et de santé : leur moyenne d’âge, d’au moins trente ans, atteint trente-six ans pour les futurs auxiliaires de vie sociale. Plus de la moitié des étudiants en formation d’aide-soignant étaient en emploi l’année précédant leur entrée en formation, ainsi que les deux tiers de ceux en formation d’aides médico-psychologiques. En revanche, plus de la moitié des futurs auxiliaires de vie sociale étaient au chômage ou inactifs. Les étudiants se forment pour la plupart dans leur région, sauf pour ceux originaires des départements d’outre-mer ou d’une région avec une offre de formation réduite, indique la DREES.
Nahon S. Les étudiants en formation sociale ou de santé pour l’accompagnement des personnes en perte d’autonomie. DREES. Etudes et résultats n°781. Novembre 2011. www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/er781.pdf.