Absences, de Carole Laganière

Société inclusive

Date de rédaction :
11 septembre 2013

« L’absence est une déchirure souvent synonyme de quête », écrit l’Office national du film canadien. « À l’origine du projet, il y a le drame intime de la réalisatrice qui voit sa mère, atteinte de la maladie d’Alzheimer, s’éloigner d’elle. Réunissant des êtres confrontés à une forme d’absence, le film explore des territoires intérieurs douloureux où coexistent sentiment de perte et résilience. » Carole Laganière explique : « Absences est né d’une image : celle d’une chambre d’hôtel, lieu impersonnel où l’on trouve paradoxalement un refuge intime. Où des femmes de ménage effacent ensuite les traces de ces vies, comme les souvenirs qui disparaissent de la mémoire de la mère de la réalisatrice. La chambre d’hôtel, dans Absences, c’est aussi l’endroit où se posent trois personnages en quête d’une personne ou d’une chose perdue. »