48% : c’est la proportion des décès en France (en 2010) ayant été précédés d’une décision médicale ayant pu hâter la mort du patient.

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Date de rédaction :
16 juillet 2013

48% : c’est la proportion des décès en France (en 2010) ayant été précédés d’une décision médicale ayant pu hâter la mort du patient.  Les décisions prises s’appuient dans leur grande majorité sur les dispositions de la loi Leonetti, qui permet, sous certaines conditions, de limiter ou d’arrêter un traitement, ou d’administrer des médicaments pour soulager les souffrances du patient, qui peuvent avoir pour effet d’avancer la survenue de la mort, rappellent Sophie Pennec et ses collègues de l’Institut national d’études démographiques (INED) et Régis Aubry, président de l’Observatoire national de la fin de vie (ONFV).

Pennec S et al. La fin de vie : le point sur les pratiques médicales en France. Gérontologie et société 2013 ; 145 : 67-76. Juin 2013.

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