Maltraitance en établissement : sanctions pénales
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
L’adoption d’un comportement brutal par une aide-soignante d’EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) est de nature à justifier sa condamnation pénale pour violences sur personne vulnérable, rappelle Olivier Poinsot sur le site www.blogavocat.fr. La presse quotidienne régionale (PQR) relate la condamnation d’une aide-soignante d’EHPAD par un tribunal correctionnel, le 15 octobre 2014, pour des faits de maltraitance. Pendant les toilettes, la professionnelle retournait « violemment » les résidents « dans leur lit », secouait « le fauteuil pour les réveiller », refusait de s’occuper de certains d’entre eux « pour ne pas les réveiller et qu’ils se taisent », criait ou leur « tapait sur la main ». La juridiction répressive a suivi les réquisitions du Parquet, et a infligé à l’intéressée une peine d’emprisonnement avec sursis de six mois assortie d’une interdiction professionnelle de cinq ans.