Citoyenneté : la participation de la personne malade à son évaluation

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
13 décembre 2014

Les personnes atteintes de démence sont-elles capables de prendre part aux négociations lors de la mise en place d’une aide formelle ? Johannes Österholm et Lars-Christer Hydén, du centre de recherche sur la démence de l’Université de Linköping (Suède), ont analysé les comptes rendus de onze rendez-vous d’évaluation. La participation des personnes malades à leur évaluation est variable, en raison de leurs difficultés de communication. Lorsque les personnes malades sont peu communicantes, les autres interlocuteurs prennent l’initiative et affectent négativement l’exercice de la citoyenneté. Lorsque la personne atteinte de démence est capable de participer à la conversation, les travailleurs sociaux peuvent l’aider à surmonter ses difficultés de communication en lui donnant plus de temps et en signalant qu’elle est acceptée. Si les difficultés de participation sont trop grandes, les autres participants peuvent trouver d’autres stratégies pour au moins inclure la personne malade dans la conversation.

Österholm J et Hydén LC. Citizenship as practice: Handling communication problems in encounters between persons with dementia and social workers. Dementia (London), 18 décembre 2014. www.isv.liu.se/ceder/nyheter-ceder/1.609295/1.609297/artikelLCHJ.pdf(texte intégral).