Réseaux de santé gérontologiques

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
18 avril 2015

« Les personnes âgées atteintes pour la plupart de pathologies chroniques ont une forte propension à générer des situations complexes plurifactorielles », rappelle Hélène Bas, directrice de la FREGIF (Fédération des réseaux gérontologiques d’Ile-de-France). « L’interdisciplinarité facilite l’analyse multidimensionnelle de la situation et la coordination facilite la mise en œuvre des axes envisagés. Les fonctions de coordination su parcours de santé sont considérées comme étant les leviers pour fluidifier le parcours de soin de ces patients dits “complexes” ». Mais, sur le terrain, La diversité des dispositifs de coordination ne facilite pas les parcours. Des plateformes de coordination émergent, rassemblant les différents dispositifs. Le réseau travaille surtout dans l’urgence médicale (sorties d’hospitalisation le vendredi). Le CLIC peut gérer le volet social (demandes d’APA [allocation personnalisée d’autonomie]…), et le gestionnaire de cas l’entrée en établissement d’hébergement. Les collaborations se multiplient : plus de la moitié des vingt-et-un réseaux de santé d’Ile-de-France ont mutualisé leur expertise avec un CLIC (centre local d’information et de coordination) ou une MAIA (maison pour l’autonomie et l’intégration des malades Alzheimer, dans la terminologie du plan Alzheimer 2008-2012). Un réseau coopère en moyenne avec trois cent soixante-et-un professionnels de santé, quarante-quatre professionnels du social (CLIC, centres communaux d’action sociale, équipe APA…), vingt-cinq du médico-social (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes, MAIA, accueils de jour…).

Géroscopie pour les décideurs en gérontologie, avril 2015.