Troubles cognitifs et chirurgie orthopédique : la communication péri-opératoire

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
18 avril 2015

Ferid Krupic et ses collègues, du service d’orthopédie à l’Université de Gothenburg (Suède), ont interrogé dix infirmiers anesthésistes : la démence est perçue comme l’une des maladies les plus difficiles et les plus fluctuantes dont une personne peut être atteinte. Il faut donner du temps pour pouvoir communiquer de façon claire et patiente. Établir un « pont mental » (mental bridgehead) avec la personne malade, en confirmant les perceptions ou le ressenti réduit la souffrance psychologique chez une majorité de patients. Une approche globale et respectueuse est une obligation de chaque instant. Apporter des objets personnels peut calmer certains patients, qui demandent de la reconnaissance. Une analgésie performante et des anxiolytiques sont obligatoires. En résumé, disent les infirmiers anesthésistes, les problèmes péri-opératoires peuvent être surmontés avec patience, empathie et une connaissance profonde de la façon dont les personnes atteintes de démence répondent avant d’être opérées.

Krupic F et al. Experience of anaesthesia nurses of perioperative communication in hip fracture patients with dementia. Scand J Caring Sci, 13 avril 2015. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25867040.