Troubles cognitifs : 42% des résidents d’EHPAD
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42% des résidents d’EHPAD (deux cent quarante mille personnes) sont atteints de troubles cognitifs, rappelle le rapport de l’OFNV, citant un rapport de la DREES (direction de la recherche, des études et des statistiques). La fréquence des troubles cognitifs augmente avec l’âge (35% des résidents ayant entre soixante-quinze et quatre-vingt-cinq ans, contre environ 40 % de ceux ayant plus de quatre-vingt-cinq ans), ainsi qu’avec la gravité des situations de dépendance : ces troubles concernent 71% des résidents en GIR 1 et 55 % des résidents en GIR 2 (groupe iso-ressources des résidents les plus dépendants). « La proportion de résidents ayant un conjoint en dehors de l’établissement est deux fois plus forte lorsque les résidents sont atteints d’une pathologie démentielle diagnostiquée. Cette corrélation traduit sans doute le fait que les personnes âgées dépendantes vivant avec leur conjoint sont maintenues plus longtemps à leur domicile, sauf lorsque la dépendance a pour origine une démence car, dans ce cas, le conjoint éprouve beaucoup plus de difficultés à prendre en charge la personne dépendante. »
42% des résidents d’EHPAD (deux cent quarante mille personnes) sont atteints de troubles cognitifs, rappelle le rapport de l’OFNV, citant un rapport de la DREES (direction de la recherche, des études et des statistiques). La fréquence des troubles cognitifs augmente avec l’âge (35% des résidents ayant entre soixante-quinze et quatre-vingt-cinq ans, contre environ 40 % de ceux ayant plus de quatre-vingt-cinq ans), ainsi qu’avec la gravité des situations de dépendance : ces troubles concernent 71% des résidents en GIR 1 et 55 % des résidents en GIR 2 (groupe iso-ressources des résidents les plus dépendants). « La proportion de résidents ayant un conjoint en dehors de l’établissement est deux fois plus forte lorsque les résidents sont atteints d’une pathologie démentielle diagnostiquée. Cette corrélation traduit sans doute le fait que les personnes âgées dépendantes vivant avec leur conjoint sont maintenues plus longtemps à leur domicile, sauf lorsque la dépendance a pour origine une démence car, dans ce cas, le conjoint éprouve beaucoup plus de difficultés à prendre en charge la personne dépendante. »
Observatoire national de la fin de vie. Fin de vie des personnes âgées. Sept parcours ordinaires pour mieux comprendre les enjeux de la fin de vie en France. Rapport 2013. 21 janvier 2014.
https://sites.google.com/site/observatoirenationalfindevie/publications/rapport/rapport-2013 (texte intégral).