Nutrition et démence

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Date de rédaction :
01 mars 2014

Entre 20% et 45% des personnes atteintes de démence vivant à domicile et suivies pendant un an présentent une perte de poids cliniquement significative. Un volumineux rapport d’Alzheimer’s Disease International propose une revue de la recherche sur les facteurs alimentaires, tout au long de la vie, qui pourraient accroître ou réduire le risque de développer une démence dans la dernière partie de la vie. Alors que l’obésité au milieu de la vie peut un facteur de risque à long terme, c’est davantage la perte de poids que l’on identifie depuis dix ans comme pouvant mener à l’expression clinique de la maladie et à l’accélérer ensuite. Le rapport précise aussi les interventions pouvant améliorer la nutrition des personnes atteintes de démence, portant sur le régime alimentaire et des facteurs externes comme la modification de l’environnement des repas, le soutien et la formation des aidants. « Compte tenu de l’efficacité démontrée de ces interventions, il existe un potentiel important pour améliorer la prise alimentaire et l’état nutritionnel des personnes atteintes de démence », écrivent Martin Prince et ses collègues, de l’Observatoire mondial du vieillissement et de la démence au King’s College de Londres, en collaboration avec des chercheurs des Universités de Genève (Suisse), Newcastle (Royaume-Uni) et l’Université nationale Ureña (République dominicaine). 

Alzheimer’s Disease International. Nutrition and dementia. A review of available research.  www.alz.co.uk/sites/default/files/pdfs/nutrition-and-dementia.pdf (texte intégral). Février 2014.