Retard au diagnostic : l’influence des facteurs familiaux

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Date de rédaction :
12 juillet 2014

Pour l’économiste Thomas Rapp, du laboratoire interdisciplinaire de recherche appliquée en économie de la santé (LIRAES) de l’Université Paris-Descartes et du gérontopôle de Toulouse, « il est surprenant d’observer que le nombre de patients recevant un diagnostic tardif de maladie d’Alzheimer reste élevé même dans des pays qui promeuvent des campagnes de diagnostic précoce. Dans une étude portant sur onze cents personnes diagnostiquées, il montre que des antécédents familiaux de la maladie d’Alzheimer augmentent le risque de diagnostic tardif, notamment lorsque ces antécédents concernent des frères, des sœurs et la famille proche. La présence d’un aidant familial au moment des premiers signes, quel que soit son lien de parenté, réduit le risque de diagnostic tardif. L’économiste suggère que les campagnes de détection précoce devraient cibler les familles ayant des antécédents de démence, ainsi que des patients isolés.

Rapp T. Patients’ diagnosis decisions in Alzheimer’s disease: The influence of family factors. Soc Sci Med, 24 juillet 2014. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25084489.