Alzheimer : la construction sociale d’une maladie, de Laëtitia Ngatcha-Ribert (1)
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« En est-on réduit à donner des médicaments aux personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer pour montrer que l’on s’occupe d’elles ? », s’interroge la revue indépendante Prescrire lors d’un débat public sur la médicalisation de la société, qui a réuni des participants d’horizons très divers. L’Association Mieux Prescrire, qui édite toutes les productions Prescrire, est une association de formation à but non lucratif, « organisée pour s’affranchir des influences des firmes, comme de celles des organismes chargés de l’organisation des systèmes de soins », dont la mission est « d’apporter aux professionnels de santé, et à travers eux, aux patients, les informations claires, synthétiques et fiables dont ils ont besoin, en particulier sur les médicaments et les stratégies diagnostiques et thérapeutiques. » Comme chaque année depuis 1989, Prescrire a sélectionné et récompensé des ouvrages « particulièrement remarquables pour leur qualité et leur utilité à la réflexion ou à la pratique des professionnels de santé et du grand public. » Laëtitia Ngatcha-Ribert, docteur en sociologie et chargée d’études senior à la Fondation Médéric Alzheimer, est lauréate de l’un des cinq Prix Prescrire 2014 pour son ouvrage intitulé Alzheimer : la construction sociale d’une maladie.
www.prescrire.org, 2 octobre 2014. www.lequotidiendumedecin.fr, 7 octobre 2014. http://news.doctissimo.fr/Sante/Le-prix-Prescrire-2014-autour-de-la-medicalisation-de-la-societe-37054, 3 octobre 2014.www.viva.presse.fr, 6 octobre 2014. Ngatcha-Ribert L. Alzheimer : la construction sociale d’une maladie. Paris : Dunod. 2012. 448 p. ISBN : 978-21005-6371-5. www.dunod.com/sciences-sociales-humaines/action-sociale-et-medico-sociale/vieillesse-handicap/alzheimer-la-construction-sociale-dune-m.