Vouloir savoir, ou non
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L’équipe de Malaz Boustani, du centre de recherche sur le vieillissement de l’Université d’Indiana (Etats-Unis), a développé un outil pour mesurer les perceptions des personnes âgées concernant la détection des troubles de la mémoire en médecine de ville, à des fins de recherche (PRISM-PC : Perceptions Regarding Investigational Screening for Memory in Primary Care). Dans une enquête portant sur cinq cent cinquante-quatre personnes âgées de plus de soixante-cinq ans, sans diagnostic de démence, consultant en médecine générale, les chercheurs ont repéré des troubles cognitifs chez soixante-trois d’entre elles (11%). Parmi celles-ci, seulement une sur trois a accepté Les personnes refusant cette évaluation, soit deux sur trois, montrent un faible score au test PRISM dans le domaine des bénéfices perçus. Ces personnes n’accepteraient pas non plus de se soumettre à des tests de détection d’autres maladies, telles que la dépression et le cancer. Les participants qui connaissent une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer sont moins enclins à refuser les tests cognitifs.
Fowler NR et al. Traits of patients who screen positive for dementia and refuse diagnostic assessment. Alz Dement, 17 avril 2015. www.dadm.alzdem.com/article/S2352-8729(15)00032-9/pdf(texte intégral). Fowler NR et al. Older primary care patients’ attitudes and willingness to screen for dementia. J Aging Res, 20 avril 2015. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/25973274.