Plan Maladies neurodégénératives : quelles mesures pour les aidants ?

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
26 avril 2016

France Alzheimer n’a été sollicitée que pour une seule des trois mesures du plan relatives au soutien des aidants (mesure 50 : structurer et mettre en œuvre une politique active en direction des proches aidants). Les deux autres (mesure 28 sur les plateformes d’hébergement et de répit et mesure 29 sur l’accueil de jour et l’hébergement temporaire) restent « sans début d’exécution. » Si la loi d’adaptation de la société au vieillissement reconnaît le droit au répit, l’octroi de cinq cents euros annuels pour financer des séjours dans une structure de répit en complément de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA), France Alzheimer se dit « consternée » par le « décalage de la loi avec l’immensité des besoins exprimés sur le terrain. » En 2016, l’association a choisi de consacrer sa thématique annuelle à la question des aidants en activité professionnelle, qui représenteraient plus de 20% des actifs âgés de plus de quarante ans en 2014, selon le 5è Baromètre santé et bien-être au travail de Malakoff-Médéric. Un sondage en cours devrait « mettre en lumière la situation de ces aidants. ». Quant à elle, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) annonce un « cofinancement d’actions de sensibilisation, de groupes de parole et de “pair-aidance” par pathologie. »

Gazette santé-social, avril 2016.