Plan maladies neurodégénératives : quelles avancées pour le couple aidant-aidé ?
Droit des personnes malades
« En ce qui concerne les aidants, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) a identifié et évalué les dispositifs d’accompagnement existants », rappelle le Pr Ankri. « Les conclusions de cette étude rendue en 2016 orientent aujourd’hui l’action. Ces actions permettent d’assurer un repérage des aidants en risque de fragilité et une évaluation de leurs besoins, pour leur proposer les accompagnements adaptés. Elles permettent également d’agir sur les freins à l’accompagnement des aidants. Ces actions ancrent de façon solide et pérenne l’aide aux aidants. Parallèlement, a été poursuivie une politique de développement de l’éducation thérapeutique destinée à mieux autonomiser les personnes atteintes dans la prise en charge de leur maladie. En fait toutes ces actions vont dans le sens d’un renforcement de l’autonomie du couple aidant/personne malade. On peut également citer la poursuite du maillage du territoire par les MAIA (services mettant en œuvre la méthode d’action pour l’intégration des services d’aide et de soin dans le champ de l’autonomie, les unités cognitivo-comportementales (UCC), les plateformes de répit ainsi que le choix d’un outil multidimensionnel standardisé validé scientifiquement pour permettre une évaluation commune et fiable des personnes en situation complexes par les gestionnaires de cas. Enfin de multiples actions ont été réalisées dans le domaine de l’éthique avec en particulier l’EREMAND (Espace national de réflexion éthique sur les maladies neurodégénératives). »
www.agevillagepro.com, 20 septembre 2016.