Prévenir la violence en établissement (1)
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
« Tout lieu de vie socialisé contient des risques de violence », écrit Annie de Vivie, d’Agevillage : violences personnelles de chaque individu, violences interpersonnelles (huis clos, clans), violences institutionnelles (injonctions contradictoires, ordres intenables). Cette violence peut s’exacerber dans nos milieux où des individus sont vulnérables, avec le risque de toute-puissance. On découvrira parfois que la personne fragile, malade, jugée “agressive”, voire “violente” devrait plutôt être regardée comme “défensive” au vu de l’environnement qu’on lui propose. » Comment prévenir, repérer et gérer ces situations de violence ? « Il n’y a pas de recette miracle », pour Annie de Vivie, « mais face à l’inacceptable, on ne peut rester inactif. Parmi les pistes : communiquer régulièrement le cadre, les valeurs, les règles de la structure ; partager le processus de signalement et de dépôt de plainte, suivie d’effets (faire appel aux autorités légales, poser des sanctions) ; mais aussi : instaurer des temps d’échange pour évaluer la motivation personnelle, les limites de chaque professionnel ; évaluer les projets d’accompagnement personnalisés des personnes aidées (avec leurs proches) ; évaluer la qualité de vie dans l’institution et le service (analyses de pratiques, évaluations internes et externes). »
www.agevillagepro.com, 7 septembre 2015.