Découragement des aidants
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
Seuls 15% des aidants déclarent ne jamais ressentir de découragement, montre l’enquête Opinionway. Ce sentiment est le plus souvent ressenti chez les aidants permanents. Les périodes de découragement sont physiques tout autant que morales : stress, solitude et déprime. Logiquement, le ressenti est plus fort lorsque l’activité d’aidant se passe mal. 78% des aidants de personnes atteintes de maladies neurodégénératives se confient lorsqu’ils sont découragés : en priorité à un proche (58%), à un professionnel de santé (28%), et 22% ne parlent à personne des difficultés rencontrées. La moitié des répondants se remémore ses motivations premières en phase de découragement : ils sont devenus aidants parce que c’est évident (39% des aidants), par sens du devoir (54%) ou sous contrainte extérieure (60%). Dans les phases de découragement, l’affection, l’amitié, l’amour ne sont une motivation que dans 44% des cas.
Espace national de réflexion éthique et maladies neurodégénératives, Espace éthique région Ile-de-France – Opinionway. Étude auprès d’aidants – Accompagner un proche en perte d’autonomie suite à une maladie : motivation, vécus, aspirations. Août 2015. www.espace-ethique.org/sites/default/files/Etude%20Aidants%20Ethique%202015.pdf, 15 septembre 2015 (texte intégral).