Aide filiale : la question centrale reste l’état de santé des couples de personnes âgées

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
24 septembre 2016

« Si l’on veut projeter ce que sera l’aide informelle demain, en particulier la charge qu’elle représentera pour les enfants (personnes âgées de cinquante à soixante ans), la question centrale reste celle de l’état de santé des couples de personnes âgées », souligne Roméo Fontaine, maître de conférences à l’université de Bourgogne-Franche-Comté (Laboratoire d’économie de Dijon, UMR 6307 CNRS-U1200 INSERM) et chercheur associé à la Fondation Médéric Alzheimer. « Il va falloir compter sur une augmentation du nombre de couples dépendants. Cela posera des questions assez importantes en termes d’offre de prise en charge. » Les enfants seront vraisemblablement moins nombreux, le coût sera donc pour eux plus élevé qu’aujourd’hui en termes de qualité de vie et même de santé. Ils devront supporter une charge plus conséquente. Il faudra donc les soutenir en mettant en place des politiques d’aide : ils représentent une ressource précieuse dont il faut assurer la pérennité. »

Actualités sociales hebdomadaires, 30 septembre 2016. Fontaine R et Arnault L. Vers une diminution programmée de l’aide familiale aux personnes âgées en perte d’autonomie ? État des lieux des évolutions démographiques et socioéconomiques touchant les familles et de leurs effets attendus sur l’aide filiale. Fondation Médéric Alzheimer. Août 2016. www.fondation-mederic-alzheimer.org/Nos-Travaux/Nos-etudes (texte intégral).