Des expressions qui font débat : bientraitance, décloisonnement.
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
« La “bien-traitance” est « ce que toute personne en situation de fragilité est en droit d’attendre pour que soit respectée sa dignité et sa confiance en soi et en l’autre, dans le désir toujours renouvelé d’apprendre, de découvrir, de se construire ou tout simplement, de vivre », écrit Danielle Rappoport, présidente de l’association Bientraitance, formation et recherches. « Si l’on respecte le trait d’union de ce néologisme, il est porteur de tous les concepts qui se généralisent aujourd’hui, tels que l’empathie, la juste distance, le devoir d’optimisme et le sentiment continu d’exister. Il nourrit en l’enrichissant la formation continue des professionnels. » Le « décloisonnement » consiste à « faire coopérer les acteurs afin de prendre en compte la globalité de la personne et ne pas travailler uniquement sur un mode expert. Il faut donc avoir recours à d’autres spécialistes et à d’autres institutions pour appréhender la personne ou la situation. Le décloisonnement ne peut pas se décréter. Il se fait entre praticiens qui en ont le désir », écrit François Roche, coordonnateur de la commission Éthique du Haut Conseil du travail social. « Il y a une aspiration à plus de travail en réseaux, mais le mode d’organisation de notre société demeure très cloisonné. »
Actualités sociales hebdomadaires. 25 novembre 2016.