Le regard sur la maladie changera quand les personnes pourront vivre au grand jour

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
17 décembre 2016

« Pour que le regard sur la maladie d’Alzheimer et sur les personnes qui en sont atteintes évolue, il faut changer notre point de vue », écrit Bruno Anglès d’Auriac, président de la Fondation Médéric Alzheimer. « Ne plus considérer cette maladie comme une fatalité liée au vieillissement, mais plutôt la considérer comme un handicap cognitif qui peut être en partie compensé, à condition de miser sur les capacités rémanentes de la personne malade. Changer son regard, c’est aussi créer les conditions pour que les malades puissent exprimer leurs opinions, leurs besoins, leurs difficultés… C’est également adapter leur cadre de vie, au domicile ou en établissement, à la spécificité de leur handicap.  Le regard sur la maladie changera quand les personnes pourront vivre “au grand jour”. Pour cela, la sensibilisation et la mobilisation des acteurs de la vie locale (commerçants, policiers, agents municipaux…) est nécessaire pour que nos communes, nos quartiers deviennent accueillants pour les personnes ayant des troubles cognitifs. Chacun de nous, à son échelle, peut agir pour favoriser l’inclusion sociale des personnes malades et de leurs aidants au sein de la cité. »

Fondation Médéric Alzheimer. Mieux vivre ensemble la maladie d’Alzheimer. Lettre d’information 2016 ; 6. Décembre 2016. www.fondation-mederic-alzheimer.org/Informez-vous/La-Lettre-d-information (texte intégral).