Nouvelles assurances dépendance

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
14 janvier 2017

« Les nouvelles assurances dépendance valent-elles le coup ? », titre Chantal Masson, de Capital. « Par le passé, ce type de contrats a été souvent épinglé : clauses peu claires, évaluation compliquée de l’état de dépendance, couverture uniquement en cas de dépendance totale, revalorisations complexes des cotisations et des rentes, délais longs avant le déclenchement de l’indemnisation et surtout une souscription à fonds perdus si la dépendance ne se réalise pas… Fortes de ces critiques, les compagnies d’assurances, les mutuelles et les institutions de prévoyance ont revu leur copie. Un label GAD (Garantie assurance dépendance) par et pour les assureurs a été créé en 2013 afin de distinguer les contrats qui répondent à un socle minimum d’exigences. » A ce jour, ce label n’a été décerné qu’à une dizaine de contrats. « Même s’ils paraissent plus attractifs : lisibilité améliorée et comparaisons rendues possibles grâce à un vocabulaire commun ; niveau minimal de la rente servie en cas de dépendance lourde de cinq cents euros par mois ; modalités de revalorisation des garanties ; prestations et cotisations définies contractuellement ; absence de sélection médicale avant cinquante ans, sauf invalidité ou affection de longue durée préexistante ; volet prévention ou prestations d’accompagnement pour l’assuré ou ses proches aidants fonctionnant dès la souscription du contrat ; conditions de maintien des droits en cas d’interruption de paiement des cotisations…, ces contrats méritent d’être examinés à la loupe avant d’être souscrits », précise la journaliste, qui conseille de « ne souscrire ni trop tôt, ni trop tard » (dès l’âge de soixante-dix ans, les portes de ces contrats peuvent être closes) ; se méfier des délais de carence (trois ans pour les maladies neurodégénératives) et de franchise (entre le moment où l’état de dépendance a été reconnu par l’assureur et le premier versement) ; vérifier ce qui se passe quand on interrompt les cotisations ; évaluer la palette de services de prévention pour l’assuré et l’aide aux proches aidants à la survenue de la dépendance.