Non-recours à l’aide personnalisée à l’autonomie à domicile
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
Pour mieux comprendre le non-recours à l’aide personnalisée à l’autonomie (APA) à domicile, Mélina Ramos-Gorand, de la DREES (direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) a mené une analyse qualitative dans quatre Conseils départementaux, auprès de professionnels de terrain : équipes médico-sociales d’évaluation de l’APA, représentants des centres communaux d’action sociale (CCAS), de centres d’information et de coordination gérontologique (CLIC) et d’unités territoriales d’intervention des départements. « Le non-recours peut d’abord être lié à une méconnaissance partielle ou totale du dispositif. Les Conseils départementaux, chargés de diffuser les informations, ont ainsi un rôle essentiel à jouer. Par ailleurs, le fonctionnement du dispositif d’aide peut constituer un frein à son adhésion. Les démarches administratives à accomplir et le reste à charge, variable selon les situations, peuvent décourager les bénéficiaires potentiels. Enfin, le non-recours relève dans certains cas d’un choix personnel. La décision de ne pas faire appel à une aide professionnelle peut néanmoins se heurter à l’obligation pour les acteurs publics d’intervenir, lorsque la personne se met en danger ou met en danger ses proches. »
Ramos-Gorand M et al. Le non-recours à l’APA à domicile vu par les professionnels de terrain. Entre contraintes et expression du choix des personnes âgées. Dossiers DREES 2016 ; 10. Décembre 2016. http://drees.social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/dd10.pdf (texte intégral). www.force-ouvriere.fr, 21 janvier 2017.