Robots compagnons : peuvent-ils apporter un soutien psychologique ?

Innovation

Date de rédaction :
13 juin 2015

Kerstin Dautenhahn, professeur d’intelligence artificielle et ses collègues, de l’École des sciences informatiques et de l’École de santé et de travail social de l’Université du Hertfordshire (Royaume-Uni), ont demandé à des résidents de maison de retraite ce que pourrait leur apporter un robot, que l’aide humaine n’apporte pas.  L’une des résidentes répond que le plus important pour elle est l’accompagnement psychologique : « que je puisse me sentir une belle personne au fond de moi, qu’il m’encourage, qu’il rende les choses différentes… Je veux danser avec lui. J’aimerais que le robot puisse bavarder et qu’il fasse un signe de la tête pour montrer qu’il m’a entendue. » Si les auteurs ne plaident pas pour que les robots remplacent les aidants ou le contact humain en général, ils estiment que dans des situations où le contact humain est très faible, les robots pourraient aider les personnes à se sentir moins seules, à travers une interaction directe avec le résident, ou en tant que médiateur entre résidents  ou entre résidents et aidants. L’article, présenté au quatrième symposium sur l’interaction homme-robot de l’Université de Cantorbéry, est intitulé : « y a-t-il quelqu’un qui veuille me parler ? »

Dautenhahn K et al. Does anyone want to talk to me? – Reflections on the use of assistance and companion robots in care homes. 4th International Symposium on New Frontiers in Human-Robot Interaction. 21-22 avril 2015, Canterbury (Royaume-Uni). www.cs.kent.ac.uk/events/2015/AISB2015/proceedings/hri/18-Dautenhahn-doesanyonewant.pdf (texte intégral).