Environnement urbain ou rural et risque de démence
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Une étude coordonnée par Carol Brayne, de l’Institut de santé publique de l’Université de Cambridge (Royaume-Uni) a analysé le code postal du lieu de résidence de deux mille quatre cents personnes participant à la cohorte longitudinale de suivi cognitif de la population générale anglaise organisée par le Medical Research Council britannique. (Cognitive Function and Ageing Study in England). Vivre en zone urbanisée est associé àun risque de démence à la fin de la vie réduit de 60%.Par ailleurs, ce risque est doublé chez 25% des personnes vivant dans un environnement naturel. Pour les auteurs, « les caractéristiques défavorables de l’environnement du lieu de résidence pourraient limiter les activités quotidiennes des personnes âgées, ce qui augmenterait le risque de déclin cognitif. »
Wu YT et al. Community environment, cognitive impairment and dementia in later life: results from the Cognitive Function and Ageing Study. Age Ageing, 13 octobre 2015. http://ageing.oxfordjournals.org/content/early/2015/10/12/ageing.afv137.full.pdf?papetoc.