Antipsychotiques : la prescription ne baisse pas

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Date de rédaction :
25 octobre 2016

Les symptômes psycho-comportementaux de la démence représentent le motif le plus fréquent de prescription d’antipsychotiques en dehors de leurs indications autorisées. En France, une étude menée par Quentin Boucherie, de l’Institut des neurosciences de la Timone (Assistance publique-Hôpitaux de Marseille), sur une cohorte Alzheimer de la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur comptant trente-six mille patients en 2012, montre qu’une personne malade sur quatre vivant à domicile reçoit des antipsychotiques. La prévalence est restée stable entre 2009 et 2012, passant de 25.6% à 26.5%. En 2012, 27.6% des personnes atteintes de maladie d’Alzheimer prenaient des antipsychotiques au long cours, et 46.7% en comptant les périodes d’hospitalisation dans l’exposition à ces médicaments.

Boucherie Q et al. Long-term use of antipsychotics in community-dwelling dementia patients: prevalence and profile accounting for unobservable time bias because of hospitalization. Int Clin Psychopharmacol, 12 octobre 2016.

www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/27741029.