« J’y suis, j’y reste ! »

Société inclusive

Date de rédaction :
01 août 2017

Après quatre-vingts ans, peu de personnes engagent des travaux. Dans le troisième volet de son documentaire J’y suis j’y reste, la psychosociologue Marie Delsalle a observé des personnes qui se décidaient à lancer dans l’adaptation du logement et met en lumière aussi bien leurs motivations que les difficultés rencontrées. Parfois, il s’agit de choses simples : remplacer la baignoire par une douche ou abaisser les meubles de cuisine. Parfois, les chantiers sont plus importants, comme chez un homme de quatre-vingts ans qui a déjà chuté plusieurs fois, qui vit dans une ancienne maison de pêcheur très abîmée, presque insalubre, bref, dangereuse. « Et comme la plupart des travaux doivent se faire dans l’urgence, les situations peuvent devenir intolérables. Mais quelle que soit la situation, les travaux peinent à être effectués. En cause ? La complexité du système d’aides financières, le temps de traitement des dossiers, aussi », rappelle Raphaëlle Murignieux, d’Agevillage. Elle conseille d’anticiper, de faire appel aux bons professionnels, comme les ergothérapeutes pour identifier les aménagements pertinents, d’appeler un conseiller Rénovation services (de l’Agence nationale de l’habitat), et de faire la demande de dossier d’aide suffisamment en amont. Le documentaire, réalisé par Marie Delsalle et Zadig Productions en partenariat avec l’assureur AG2R La Mondiale, diffusé par Leroy Merlin Source, a été rendu public à l’occasion du débat de clôture sur les aménagements et adaptations du logement au vieillissement des Assises de l’habitat, le 21 juin 2017.