Relais à domicile

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
03 mars 2017

La députée Joëlle Huillier a étudié les expérimentations du Baluchon Alzheimer© au Québec [formule de répit à domicile grâce à la présence d’une aide professionnelle vingt-quatre heures sur vingt-quatre]. Dans un rapport remis à Pascale Boistard, secrétaire d’État chargée des Personnes âgées et de l’Autonomie, elle rappelle que cette marque étant déposée, on doit parler en France de « relayeurs au domicile ». Pour que les relayeurs aient le temps de faire connaissance et d’installer une relation de confiance avec la personne malade et l’aidant, le temps d’intervention préconisé est au minimum de trente-six heures. Et le droit du travail ? La députée souligne : « les partenaires sociaux du secteur de l’aide à domicile rencontrés reconnaissent que la législation en vigueur n’est pas adaptée à ce métier spécifique de relayeur. » Deux pistes sont à expertiser : une adaptation légale inspirée de la réglementation des éducateurs familiaux, ou la création d’un régime ad hoc propre aux relayeurs. Pour affiner les conditions de mise en œuvre, les modes d’intervention, les financements et le respect du droit du travail, la députée recommande de poursuivre l’expérimentation dans trois départements pilotes. Il faut aussi former, accompagner et soutenir les relayeurs, avant, pendant et après leur intervention au domicile, souligne Loïc Roussel, relayeur et coordinateur de la plateforme de répit de l’EHPAD (établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) Le village des Aubépins à Maromme (Seine-Maritime).

www.agevillage.com, 27 mars 2017. Huillier J. Du baluchonnage québécois au relayage en France : une solution innovante de répit. Mars 2017. http://social-sante.gouv.fr/IMG/pdf/3._du_baluchonnage_quebecois_au_relayage_en_france_version_def_3.pdf(texte intégral).