Prise en charge avant la phase de démence : quelle pertinence ?
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« Il n’existe pas de traitement validé de la phase pré clinique et de la phase de troubles cognitifs légers. Alors que la démarche diagnostique est complexe, la Haute Autorité de santé ne précise pas les critères de diagnostic des troubles cognitifs légers », rappelle le Collège de la médecine générale. « Cette imprécision amène à des prises en charges variables et à des bilans neuropsychologiques, parfois invasifs, alors qu’il n’existe actuellement aucun traitement curatif validé de ces troubles. L’hypothèse que le diagnostic des troubles cognitifs légers pourrait permettre aux médecins de préserver la qualité de vie du patient et de ses aidants et de circonscrire les situations de crise à venir devrait être évaluée par des projets de recherche. »
Druais PL et al. Quel rôle du médecin généraliste face à la maladie d’Alzheimer ? Journal international de médecine, 4 février 2017. www.jim.fr/e-docs/quel_role_du_medecin_generaliste_face_a_la_maladie_dalzheimer__163576/document_edito.phtml(texte intégral).