Solitude et déclin cognitif : quel lien ?

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Date de rédaction :
28 mars 2017

Une étude menée par Judy Poey, du Collège d’écologie humaine à l’Université d’État du Kansas (États-Unis), à partir d’un échantillon représentatif de sept cent soixante-dix-neuf personnes âgées de soixante-quinze ans et plus, montre que le fait de vivre seul multiplie par 5.8 le risque d’avoir des troubles cognitifs chez les personnes à haut risque génétique de développer une maladie d’Alzheimer (porteurs d’une mutation dans le gène APOEε4, facteur de prédisposition présent chez 15% de la population générale).

Poey JL et al. Social Connectedness, Perceived Isolation, and Dementia: Does the Social Environment Moderate the Relationship Between Genetic Risk and Cognitive Well-Being? Gerontologist, 24 janvier 2017. www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/28329797.