Trop de sucres ou pas assez ? Quel exercice physique ?
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« En l’absence de pharmacothérapie ciblée, les approches de prévention par la modification du style de vie restent la meilleure option pour ralentir la survenue de la démence », écrivent Michael Wheeler et ses collègues, de l’Institut Baker de Melbourne (Australie). Selon les recommandations des instituts de santé publique américains, dans l’objectif de préserver ses capacités cognitives, il est conseillé aux adultes, y compris les personnes âgées de plus de soixante-cinq ans, de pratiquer, au minimum, un exercice physique modéré ou intense, à raison de cent-cinquante minutes par semaine. Cependant, 30% des adultes dans le monde et 55 à 70% des aînés ne respectent pas ce programme d’activité physique de base. Pour les chercheurs, il faut aussi considérer le temps consacré à la réalisation des activités physiques d’intensité plus faible comme la marche ou une balade en vélo. En effet, ces habitudes peuvent avoir un impact positif sur la régulation de la glycémie et donc, de la santé cérébrale. Cependant, d’autres études sont encore nécessaires pour montrer dans quelles mesures ces périodes d’activité physique modérée influencent le métabolisme du glucose dans le cerveau. De nombreuses études ont montré les bénéfices d’une marche modérée intermittente, en particulier après les repas, sur le contrôle du glucose. Grâce à la dépense physique, le taux de glucose ne fluctue ni trop haut ni trop bas. En effet, en consommant une partie de ce glucose pour leur fonctionnement, les muscles évitent une variation trop importante de son taux dans le sang.
www.sante-sur-le-net.com/comportement-sedentaire-troubles-cognitifs/, 8 septembre 2017. Wheeler MJ et al. Sedentary behavior as a risk factor for cognitive decline? A focus on the influence of glycemic control in brain health. Alz Dement Transl Res Clin Interv 2017; 3(3): 291–300. Septembre 2017.www.trci.alzdem.com/article/S2352-8737(17)30025-2/pdf.