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Date de rédaction :
01 octobre 2017

La société de biotechnologie lyonnaise Theranexus, créée en 2013, lance son introduction en bourse pour augmenter son capital de 18 millions d’euros. Avec cette somme, elle va développer des associations de molécules, dont le brevet est tombé dans le domaine public, pour s’attaquer aux symptômes de plusieurs maladies neurologiques. Pour les pertes de mémoire, de raisonnement et de l’orientation dans la maladie d’Alzheimer, Theranexus veut associer deux molécules: le donépézil [inhibiteur de l’acétylcholinestérase, un des quatre médicaments symptomatiques de la maladie d’Alzheimer] et la méfloquine [une quinine antipaludéenne ayant des propriétés anti-inflammatoires]. Les premiers essais cliniques devraient démarrer l’année prochaine pour cette indication. La société « espère améliorer les effets des traitements existants pour qu’ils deviennent le traitement de première ligne standard, sans révolutionner la prise en charge de la maladie », écrit Jean-Yves Paillé, de La Tribune. « Rendre les traitements des symptômes plus efficaces plutôt que de s’attaquer à la maladie semble être une stratégie peu ambitieuse sur le papier. Mais celle-ci « diminue le risque et demande peu de moyens, avec un temps de développement réduit », avance Thierry Lambert, directeur financier de la société, qui rappelle les échecs récurrents des essais cliniques pour ralentir l’évolution des maladies neurodégénératives. Aucun médicament n’a été approuvé sur le marché contre la maladie d’Alzheimer depuis une quinzaine d’années.