Répit à domicile : quelle demande, quels besoins ?
Acteurs de l'écosystème Alzheimer
Les proches aidants expriment-ils une demande vis-à-vis de ce dispositif ? s’interroge Sarah Roblet, du Journal du domicile. « La demande est, disons, chaotique », reconnaît la députée Joëlle Huillier. « Ceux qui connaissent ce type d’aide au répit le demandent. Lorsqu’ils y ont goûté, ils y reviennent. En revanche, les aidants ont de grandes difficultés à reconnaître qu’ils ont des besoins. Il ne faut pas oublier qu’il s’agit très souvent de femmes, auxquelles on a appris à avoir beaucoup de devoirs dans la culture judéo-chrétienne. Un aidant sur deux de plus de soixante ans meurt avant l’aidé. On en arrive à des situations extrêmes où l’aidant ne peut plus aider. »
Le Journal du domicile, avril 2017.