Accueillir

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
01 août 2017

« Avant de “regarder” l’autre, le soignant étudiera l’intérêt de l’approche et de l’accroche du regard : ils sont les révélateurs de l’acceptation de l’autre. Ils offrent un contact visuel et chaleureux », écrit Philippe Giafferi, consultant à l’association Alzheimer Formation Conseil. « Pour bien accueillir quelqu’un, quel qu’il soit, et encore plus dans ce genre de pathologie, le premier regard crée un contact, qui est la première impression. On ne peut pas faire une deuxième première impression. Si la première est mauvaise, il n’y a pas de deuxième chance. Une empreinte négative fonde l’opinion de l’autre ; il est difficile, parfois de la remonter. » Pour le formateur, « la notion d’accueil est primordiale dans le métier du soin. Accueillir, c’est recevoir, bien ou mal ; c’est apprendre à accepter ; prendre bien ou mal ce que l’on dit ou ce que l’on annonce ou ce que l’on entend. Accueillir une personne, ce n’est pas adopter son avis, c’est considérer que tel est son avis ou sa demande, et qu’il y a une bonne raison » que cet avis soit exprimé. « Le soignant doit comprendre net reconnaître celui qui est en face de lui, en amont de toute prestation, qu’elle ait lieu au domicile ou en établissement. »

Direction(s), avril-juin 2017.