Centres mémoire universitaires : « nous n’avons pas d’autre choix que de concevoir l’innovation comme un devoir »

La Fédération des centres mémoire de ressources et de recherche (FCMRR) a tenu son troisième symposium éthique dans le cadre de l’Université d’été, sur le thème des passerelles entre pratiques professionnelles et des enjeux d’innovation au service de la personne malade. « La maladie d’Alzheimer, les maladies apparentées et autres maladies neuro-dégénératives ont un pronostic généralement sévère. Nous n’avons pas d’autre choix que de concevoir l’innovation comme un devoir, comme une injonction d’amélioration continue de nos soins dans leur qualité et leur performance. La recherche et l’innovation font actuellement l’objet d’une phase de développement inédite dans l’histoire des maladies neuro-dégénératives, depuis la prévention primaire ou secondaire, le diagnostic dont l’interdisciplinarité conditionne la qualité, les structures et organisations de soins, les interventions psycho-sociales, l’accompagnement, jusqu’aux essais thérapeutiques innovants visant à stabiliser voire diminuer la charge lésionnelle. Cette innovation, ces dynamiques de recherche ne vont pas de soi. Elles nécessitent une pro-activité volontariste et déterminée, et souvent une énergie alliée à une force de conviction des financeurs, des professionnels, des patients et des aidants. Chaque étape du parcours diagnostique et de soins est une source de questionnements, d’imagination au service du progrès et de considérations éthiques encore peu explorées. »

www.espace-ethique.org/sites/default/files/programme_UE_2017_BD2.pdf, 11 septembre 2017.