Plan Alzheimer : besoin d’améliorations ?
Droit des personnes malades
« Il reste beaucoup d’améliorations à apporter, notamment en matière de prise en charge », affirme Guy Le Rochais, administrateur de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie et porte-parole de France Alzheimer. En particulier, le plan « ne prend pas en compte la charge financière des familles. (…) Les dépenses médicales stricto sensu ne représentent que 10% du coût réel. » Les contrats d’assurance dépendance ne commencent souvent à fonctionner que lorsque la personne a atteint le dernier stade de sa maladie. Les deux mille cinq cents places d’accueil de jour sont « dérisoires compte tenu de l’extension prévue du nombre de cas, qui pourrait tripler dans les dix ans à venir ».
www.lexpress.fr , 5 novembre 2008.