La peur de la dépendance

Échos d'ailleurs

Date de rédaction :
01 novembre 2008

Une étude qualitative, réalisée par la société H20 pour de la Fédération française des sociétés d’Assurances (FFSA), montre que les seniors de cinquante-cinq à soixante-quinze ans sont très sensibles aux contrats d’assurance dépendance et invalidité, compte tenu de leur âge et, surtout, des risques liés aux perspectives d’allongement de la durée de la vie. La souscription de ce contrat est principalement motivée par le refus d’être à la charge de ses propres enfants. Aussi, au-delà de la promesse du versement d’un capital, les seniors attendent des prestations qui leur permettront de rester à domicile le plus longtemps possible. Les potentialités de développement des services à la personne, intégrées à un tel contrat, apparaissent comme une alternative à un hébergement en maison de retraite. Par ailleurs, les seniors envisagent le désengagement de l’Etat du système d’assurance maladie et souhaiteraient que les assureurs leur proposent des contrats santé dédiés, mais sous réseve qu’ils ne s’éloignent pas trop du principe de mutualisation. La souscription d’assurance vie est rarement envisagée par les seniors, qui souhaitent plutôt consommer leur épargne que la développer. Ils la considèrent comme un capital de précaution, comme complément de retraite ou instrument de transmission du patrimoine. Le versement d’une rente séduit les retraités aux revenus les plus modestes, d’autant plus qu’ils n’ont pas préparé leur retraite suffisamment tôt, par manque d’anticipation ou d’information.
Assurer , 19 novembre 2008.