Profiter de la vie

Société inclusive

Date de rédaction :
01 novembre 2009

Richard Taylor continue à faire face aux symptômes de l’incapacité liée à la maladie qui progresse en lui : « je hais cette maladie/ce processus/cet état de santé/ce syndrome », dit-il dans sa vingt-et-unième lettre mensuelle. « En supposant que nous trouvions les causes réelles de chacun des très nombreux symptômes de la démence, comment allons-nous faire pour les défaire/les altérer/les prévenir ? », s’interroge-t-il.
« Comment, et à quel prix pour nous autres, qui avons tel ou tel symptôme ? A quels effets indésirables de ces traitements devons-nous raisonnablement nous attendre ? Levez la main dans la salle si vous voyez réellement de la lumière au bout de ce tunnel. Levez-vous si vous pensez que nous touchons au but. Parlez haut et fort, si vous croyez que seule la force de la parole va rendre quelque chose possible, un jour. Pour le reste d’entre nous, profitons du temps présent. La vie a toujours un sens et un sens emplit la vie qui reste à vivre. Il y a toujours de l’amour à donner et à recevoir. Il y a toujours des chansons à chanter, des personnes à rencontrer, et un besoin de choses à apprécier ».

Alzheimer’s from the inside out, novembre 2009.