L'accompagnement des aides à domiciles intérimaires

Société inclusive

Date de rédaction :
01 janvier 2010

Absentéisme et turn-over sont des difficultés récurrentes des structures d’aide à domicile. Comment sécuriser les interventions des aides à domicile intérimaires ? « On ne peut pas garantir l’être humain à 100% », déclare Luc Viot-Coster, directeur commercial d’Adecco à domicile, qui a mis en place des incitations innovantes permettant aux intervenants de se rendre auprès des bénéficiaires quels que soient les aléas de leur vie personnelle. Pour les aléas les plus pénalisants, comme une panne de voiture ou un enfant à garder, l’entreprise a mis en place un système de mise à disposition de véhicule et de garde d’enfant. Si l’intérimaire n’a pas de moyen de locomotion, pour ne pas en faire un critère dissuasif d’embauche, l’intérimaire peut louer un véhicule pour cinq euros par jour, assurance et essence comprises dans la limite de cent cinquante kilomètres par jour), dès la première heure de travail. Une aide à l’obtention du permis de conduire de cinq cents euros est offerte aux intérimaires ayant réalisé quatre cent cinquante heures d’intervention au cours des douze derniers mois. La garde d’enfants, assurée par le service « SOS garde d’enfants » du Fonds d’action sociale du travail temporaire, est facturée un euro TTC par heure, avec un plafond de deux cent cinquante heures par an. Cette initiative a reçu le prix Handéo au salon des services à la personne 2009. Au plan financier, Adecco à domicile est bénéficiaire pour la première fois depuis 2004.

Le Journal du domicile et des services à la personne, janvier 2010.