Dispositifs de répit
Société inclusive
Le CLEIRPPA (centre de liaison, d’étude, d’information et de recherche sur les problèmes des personnes âgées) propose un dossier sur les dispositifs de répit. En Indre-et-Loire, l’association Agevie propose des centres d’hébergement temporaire et un service d’accueil de jour l’après-midi en différents points du département. Concernant l’hébergement temporaire, Anne Simard, consultante, explique que le montage est lourd et complexe : « parce qu’une structure dédiée à l’hébergement temporaire fait peur, ce qui implique un travail de communication permanent pour assurer un taux d’occupation suffisant et donc parvenir à l’équilibre économique ; parce que le niveau d’encadrement pour garantir l’accompagnement nécessaire au retour à domicile des personnes accueillies est lourd et coûteux, alors même que le reste à charge pour l’usager doit être modeste, compte tenu des ressources très modestes d’un grand nombre de personnes accueillies ; enfin parce que ce type de projet ne peut bénéficier des financements de droit dans le cadre du logement social ». En Côte-d’Or, Pierre-Henri Daure, directeur de la Fédération dijonnaise des œuvres de soutien à domicile (FEDOSAD), présente la plateforme de répit, l’un des douze projets expérimentaux sélectionnés dans le cadre du plan Alzheimer. Pour les aidants, la plateforme propose des rencontres d’information, un suivi psychologique individuel à domicile, des groupes de parole et de temps de loisirs. Pour les personnes aidées, la plateforme propose des possibilités d’accueil e jour, d’accueil de nuit, de l’hébergement temporaire et des séjours de vacances, expérimentés également pour le couple aidant-aidé.
Documents Cleirppa, mai 2010.