Financement de la dépendance : qu’en pensent les Français ? Décembre 2008
Droit des personnes malades
Selon une étude de TNS Sofres, réalisée pour la Banque postale Prévoyance et le journal La Tribune , auprès d’un échantillon de mille neuf personnes, représentatif de la population française âgée de trente-cinq à soixante-quinze ans, 64% des Français rejettent le principe d’une récupération sur succession d’une partie de l’allocation personnalisée d’autonomie (APA) au-delà d’un certain patrimoine. Ce principe est mieux accepté par les personnes âgées de soixante-cinq à soixante-quinze ans, plus directement concernées par la dépendance (45% y sont favorables) et par les ménages aisés (41% y sont favorables).
Pour financer les dépenses liées à la dépendance des personnes âgées, 43% des personnes interrogées estiment que l’Etat doit intervenir pour les personnes dépendantes les plus démunies, mais seuls 31% réclament que l’Etat finance les dépenses de dépendance pour tous (-5% par rapport à 2007). A la solidarité et à la mutualisation, 56% des Français préfèrent « laisser chacun libre de prendre ses dispositions » ( 6% par rapport à 2007). Seuls 38% accepteraient une hausse des impôts, taxes ou cotisations sociales afin d’assurer une prise en charge par la solidarité nationale.Une autre étude, menée par Assureo auprès de ses assurés de plus de cinquante-cinq ans, montre que 96% se sentent concernés par les questions liées à la perte d’autonomie, mais seulement 60% envisagent de souscrire des garanties pour couvrir ce risque. Mais ils ne sont toutefois pas décidés à franchir le pas dans l’immédiat : quand on leur demande s’ils ont l’intention d’adhérer à un tel contrat dans les trois ans à venir, ils ne sont plus que …0%.
La Tribune, La Gazette des Communes , 9 décembre 2008. www.presse-fr ,www.boursorama.com , patrimoine.com , 10 décembre 2008. www.agevillage.com , 15 décembre 2008.