Fin de vie : les positions demeurent figées Décembre 2008

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
01 décembre 2008

L’Alliance pour les droits de la vie se réjouit du « non explicite exprimé sur le mot euthanasie » dans le rapport Leonetti, tout en craignant un « glissement insidieux » vers le « faire mourir ». Dominique Paillé, porte-parole de l’UMP, salue la position « courageuse » de la mission parlementaire confiée à Jean Leonetti : la légalisation de l’euthanasie poserait plus de problèmes à résoudre qu’elle n’apporterait de solution, selon lui. L’Association pour le droit de mourir dans la dignité estime que la mission « accouche d’une souris ». L’association « Faut qu’on s’active » et Marie Humbert dénoncent une mission « à la fois juge et partie », puisque les membres de la mission étaient auteurs de la loi du 22 avril 2005, et qui n’a produit « aucune avancée sérieuse, en dehors d’un congé de quinze jours pour les parents concernés ». Claude Evin, président de la Fédération hospitalière de France (FHF), estime que moins de 40% des résidents d’établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) sont accompagnés en fin de vie. Il propose l’application de la loi sur la fin de vie et le développement d’équipes mobiles de soins palliatifs, qui ne peuvent intervenir aujourd’hui en EHPAD.
www.agevillagepro.com , 8 décembre 2008.