Services à la personne : quel modèle économique ?

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
01 juillet 2009

Selon Le Monde, l’eldorado des services à la personne semble se tarir. Après les dix millions de pertes de l’enseigne mutualiste Serena, France Domicile licencie dix personnes (la moitié de son personnel) et recentre son activité sur les grands comptes (mutuelles, assureurs, distributeurs). L’enseigne créée en 2005 par l’UNA, la Mutualité française, l’Unccas, la Macif, la Matmut, le Crédit coopératif, la Casden, Esfin-Ides, anticipe une perte de deux millions d’euros. L’association Adar-Lille est mise en redressement judiciaire, avec près de quatre cents licenciements potentiels. Selon le cabinet Precepta, le marché des services à la personne est influencé par deux leviers de croissance déterminants : la croissance très rapide du nombre de personnes âgées et l’évolution défavorable du nombre d’aidants. Ces facteurs permettent d’envisager le développement d’une offre formelle de prise en charge, notamment à domicile, en créant « un environnement propice à une rencontre entre des besoins forts mais pas toujours révélés et une offre encore peu structurée ». Le pilier d’un développement pérenne des marchés de la prise en charge repose sur la structuration des activités et de leur environnement.

Les Echos, 23 juin 2009. www.agevillagepro.com, 30 juin et 7 juillet 2009.