Plan Alzheimer : assises régionales Octobre 2009
Droit des personnes malades
Avec cent trente-cinq mille personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée, la région Ile-de-France est la plus touchée de France. Dans le champ sanitaire, les structures agissent dans le cadre de filières gériatriques territoriales pour offrir un parcours adapté à chaque personne : on compte trente-deux hôpitaux de jour gériatrique et géronto-psychiatriques, plus de quarante unités de soins de longue durée (USLD), trente-neuf équipes mobiles de gériatrie et seize réseaux de santé gérontologique. Les médecins libéraux gardent une place majeure et sont souvent les premiers interlocuteurs des personnes malades et de leur famille. Selon le gériatre Jean-Pierre Aquino, président de la Société française de gériatrie et de gérontologie, trois situations provoquent l’intervention du secteur sanitaire : la dénutrition, les chutes et les troubles psycho-comportementaux. Il évoque les hospitalisations dues à une démarche préventive insuffisante, notamment les hospitalisations dues à des situations de crise où tout craque. Le médecin généraliste est « pivot, charnière, il a beaucoup à porter sur ses épaules ». Dans le champ médico-social, la région Ile-de-France dispose d’une centaine de lieux d’information ou de coordination gérontologique, deux cents services de soins infirmiers à domicile, six cents établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes sui, pour la plupart, accueillent des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ; deux cents établissements offrent huit cent quarante places d’accueil de jour et sept cents places d’hébergement temporaire. La région est lieu d’expérimentation pour trois MAIA (maisons pour l’autonomie et l’intégration des malades d’Alzheimer), quatre équipes pilotes spécialisées à domicile et deux plateformes de répit.
www.agevillagepro.com, 12 octobre 2009.