Plan Alzheimer : les MAIA, quel échange d'information ? Octobre 2009

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
01 octobre 2009

Quelle information peut-elle être transmise dans un milieu où le secret du dossier médical voisine avec le secret professionnel ? s’interroge Michel Paquet, d’Actualités sociales hebdomadaires. Pour Stéphanie David, pilote de la MAIA du Nord, « l’installation du guichet unique nécessite que l’information sur la situation d’une personne soit repartagée vers les points d’accès au dispositif et que chacun s’accorde sur les mêmes outils d’orientation ». Dans un milieu où le secret du dossier médical voisine avec le secret professionnel, une réflexion est engagée sur ce qui peut être transmis, jusqu’où et vers qui. « Dans le cas d’un patient qui présenterait des troubles du comportement par exemple, c’est au neuropsychiatre de faire le choix de ce qu’il entend communiquer en fonction de l’environnement familial et professionnel de la personne. L’information doit, dans tous les cas, être donnée soit en termes d’objectifs déclinés pour chaque catégorie professionnelle, soit en termes assimilables pour la majorité des intervenants »Un travail de rapprochement des évaluations a été engagé avec les équipes APA (allocation personnalisée d’autonomie) du département. « L’intérêt de cette expérimentation, c’est qu’on s’est rendu compte qu’une collaboration était envisageable, et qu’on pouvait concevoir que le futur gestionnaire de cas fasse parfois l’évaluation ouvrant sur la prestation. Sa présence auprès du patient pourrait, de plus, déboucher sur des réévaluations rapides des situations en cas d’hospitalisation ou de retour à domicile. »

www.ash.tm.fr, 23 octobre 2009.