MAIA : diagnostic organisationnel Mars 2010

Droit des personnes malades

Date de rédaction :
01 mars 2010

Pour Emmanuelle Vigan, du Journal de l’action sociale et du vivre ensemble, les processus de coordination mis en oeuvre par les Centres locaux d’information et de coordination (CLIC) ou les réseaux de santé ont donné des résultats insuffisants, d’où le passage à un processus d’intégration des acteurs dans un même dispositif local : la Maison pour l’autonomie et l’intégration des malades Alzheimer (MAIA). Pour observer les processus et les moyens de cette intégration, dix sept porteurs de projet ont été retenus il y a un an par un comité technique et un comité stratégique composé de représentants de la direction de l’hospitalisation et de l’offre de soins (DHOS), le la direction générale des affaires sociales (DGAS), de la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA), de la direction générale de la santé (DGS), des présidents de l’Assemblée des départements de France (ADF), de France Alzheimer et de la Fondation Médéric Alzheimer et d’experts.
La première étape consiste à réaliser un diagnostic organisationnel, c’est-à-dire à analyser les dispositifs sanitaire, social et médico-social dans leur ensemble. Mais pour favoriser le développement d’une analyse commune, les pilotes des MAIA doivent organiser des « tables de concertation » à différents niveaux : table clinique pour les professionnels de terrain pour échanger sur les cas, table tactique pour les responsables des structures membres de la MAIA pour réfléchir sur l’évolution du système, table stratégique pour les décideurs et financeurs locaux pour valider les choix. Restent deux ans avant la généralisation des MAIA, d’ici là l’équipe-projet nationale doit valider des outils méthodologiques permettant d’accompagner les futurs promoteurs de MAIA selon les spécificités locales.

Le Journal de l’action sociale et du vivre ensemble. Février 2010. Repères en Gériatrie, Février 2010.