Révolution de l'âge et société du care
Droit des personnes malades
Nora Berra, secrétaire d’Etat aux Aînés, indique que si elle partage avec Martine Aubry le constat sur les effets positifs de l’allongement de la durée de vie sur notre société, seuls « les gouvernements de droite successifs ont eu le courage de s’attaquer fermement » à ses enjeux, avec les réformes sur les retraites de 1993 et 2003, et le projet actuel. Nora Berra défend le bilan du gouvernement, citant notamment l’augmentation des moyens financiers et humains, avec le budget du financement des maisons de retraite et des services à la personne (de 3.2 à 8 milliards entre 2003 et 2010), l’augmentation du minimum vieillesse porté à sept cent neuf euros par mois pour quatre cent mille retraités seuls, l’augmentation du taux de réversion de 54% à 60% pour les six cent trente mille veuves et veufs les plus modestes, soit un gain moyen de trois cent dix-sept euros par bénéficiaire, et « l’engagement politique fort et l’engagement financier de l’Etat » du plan Alzheimer 2008-2012 (« 1.6 milliard d’euros pour améliorer la prise en charge des malades, leur construire un parcours de soins adapté et individualisé, tout en accompagnant les familles »), la politique du « Vivre chez soi, comme choix individuel et collectif pour favoriser l’inclusion et la réalisation de projets de vie », en partenariat avec les collectivités locales sur les questions d’urbanisme, de mobilité et de vivre-ensemble entre les générations ».
Le Monde, 14 avril, 24 avril, 14 mai 2010.