« Bientraitance » : de quoi parle-t-on ?

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
01 février 2009

Pas tout-à-fait bienveillance, ni bienfaisance, ni sollicitude, considérations managériales positives : la « bientraitance » est un concept à la confluence de nombreux autres. Pour l’Agence nationale d’évaluation sociale et médico-sociale (ANESM), dans sa recommandation de 2008, « la bientraitance, démarche volontariste, situe les interventions et les actes des professionnels dans un horizon d’amélioration continue des pratiques tout en conservant une empreinte de vigilance incontournable ». Il s’agit d’un « mouvement d’individualisation et de personnalisation permanente de la prestation », qui ne supporte aucune définition définitive dans la mesure où « il appartient à chaque équipe de professionnels, en lien avec les usagers, d’en déterminer les contours et les modalités de mise en œuvre dans le cadre du projet de service et d’établissement ». Posture professionnelle à part entière, la bientraitance est également « une manière d’être, d’agir et de dire soucieuse de l’autre, réactive à ses besoins et à ses demande, respectueuse de ses choix et de ses refus ». La bientraitance « ne peut relever d’un choix arbitraire » et nécessite « une culture du respect de la personne et de son histoire », en rendant l’usager co-auteur de son parcours, avec un projet d’accueil et d’accompagnement personnalisé et évalué, la valorisation de son expression, ou encore un accompagnement soutenu des professionnels.
Actualités sociales hebdomadaires , 6 février 2009. ANESM. La bientraitance : définition et repères pour la mise en oeuvre.