L'impact économique du bénévolat

Acteurs de l'écosystème Alzheimer

Date de rédaction :
01 juin 2009

En partenariat avec l’Institut du vieillissement de l’Université d’Oxford, le groupe HSBC a lancé un programme de recherche intitulé Future of Retirement (l’avenir de la retraite), destiné à analyser, comprendre et accompagner l’évolution des comportements sociaux et plus particulièrement ceux des seniors. Une étude de quatre ans a été menée auprès de vingt et un mille personnes, dans vingt-et-un pays. Pour Jean-Pierre Wiedmer, président de HSBC Assurances, il faut cesser de parler de retraite, un terme qui appartient au lexique de la guerre et du champ des armes. Il ne s’agit pas, selon lui, de se retirer de l’activité mais de l’envisager autrement, de prendre le contrôle, de choisir et de participer pleinement à la cité. Le bénévolat offre la possibilité de se rendre utile tout en restant « productif » et impliqué dans la société, ainsi que l’occasion de mettre à profit son savoir-faire et d’entretenir une image positive de soi-même. Les seniors actifs bénévoles acquièrent aussi un statut particulier au sein de leur communauté. En France, l’activité bénévole représente 5.4 heures par semaine pour les personnes âgées de soixante à soixante-neuf ans et 6.3 heures pour celles âgées de soixante-dix à soixante-dix-neuf ans. La contribution apportée par cette dernière tranche d’âge est évaluée à sept milliards d’euros.

Réciproques. Wiedmer JP. L’impact économique de l’aide. Mars 2009, reçu le 15 mai 2009.