Réseau européen d’éthique sur la maladie d’Alzheimer (2) Décembre 2008

Les questions-clé évoquées par les participants concernent les tabous, la dignité, le coût des interventions, les convictions religieuses, la qualité de vie, la prise de décision. Klaus Theo Schröder, secrétaire d’Etat à la Santé allemand, a salué l’action des groupes d’aide aux aidants pour lutter contre les tabous entourant la démence. Le Pr Eric Schmitt de l’Institut de gérontologie de Heidelberg pense que le contact avec les personnes malades provoque souvent des peurs existentielles inconscientes chez les aidants professionnels, qui empêchent la communication authentique : selon lui, il est nécessaire de changer les modèles sociétaux de la maladie, pour les recentrer sur la dignité et l’individualité, et proposer des programmes de formation pour faire face à ces peurs inconscientes. Heike von Lutzau-Holbein, présidente de l’Association Alzheimer allemande, estime que les considérations économiques devraient être secondaires dans la prise de décision.
Dementia in Europe , 2 décembre 2008.